Dans ces architectures de lumière, le vide parle autant que la forme.

Les pierres s’effacent, les ombres respirent.

Chaque trait d’eau, chaque transparence devient un espace à habiter.

Ici, le silence a un poids, la lumière une voix.

Il n’y a rien à saisir, juste à contempler ce qui se donne, et ce qui échappe.

Le regard circule, sans attente, dans le rythme lent des voûtes et des seuils.

Le sacré n’est pas montré — il affleure, discret, dans le non-dit.

Le pinceau effleure le papier comme le souffle effleure le monde.

Tout est impermanence : architectures mouvantes, instants suspendus.

Peindre devient alors un geste de méditation.

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Paysage Urbains , Cityscapes